tu as l'art de me faire perdre mon verbe quand je te vois ou t'entends. je t'ai hissé à un niveau qui dépasse l'entendement et qui maintenant ne me propose qu'une seule solution:agir en lâche. le besoin de toi près de moi s'en va grandissant toutes les secondes.je t'écris pour provoquer ta présence.je t'aime.et tu le sais n'est ce pas?
l'existence que dis-je? toi,tu m'as proposé mille et une occasion et mille et une fois j'ai tout foutu en l'air. si je bénéficie actuellement de cette solitude insipide et indescriptible, ce n'est pas de ta faute mais plutôt grâce à moi.lâche.
il y a un début à tout dit-on.mais si les débuts on l'art “du commencement”et de l'espérance,la “lâcheté” se propose comme tant l'art de la fin.
à présent que pense tu de moi?
on est pas imbécile au premier coup.on le devient à fore de persister sur le chemin infructueux de la première fois.le mieux pour moi serait que tu me rejettes et qu' à partir de cette erreur par moi commise j'apprenne une bonne fois pour toute la leçon.si tu m'accepte je croirai que j'ai bien agi,que je ne suis pas un lâche et je continuerai avec la même tactique …à moins qu'avec toi , pour le restant de ma vie je me case.
j'irai chez moi
quand ici tout ira mal,quand je verrai le monde s'affaisser sous mes pas,
je retournerai chez moi .
quand comme un hère j'aurai erré;,quand mon existence se transformera en vie, quand plus rien ne vaudra la peine
je retournerai chez moi.
quand mon épouse ne sera plus mienne, quand un jour mon fils aura honte de moi, quand ma fille ne pourra plus me dire “papa”
je retournerai chez moi
car je sais d'où je viens.
et parce que je le sais et qu'un jour il sera possible que je sente mon âme se vider de tout son suc,que je vois non pas la survie mais plutôt un gouffre, un cataclysme;
je prendrai mes clics et clacs pour aller chez moi.
je retournerai chez moi quand mes amis me laisseront tomber,quand mes envies seront enviées ,quand mes désirs ne deviendront que de facheux vices.
je retournerai chez moi ,j'irai à la maison quand dans ce ce silence obscur et ou brouhaha intense je percevrai l'appel et de mon père et de ma mère et de mes frères
j'irai chez moi quand ici je n'aurai plus de temps mais des instants ;quand la fatigue s'emparera de moi.
quand le monde ne me reconnaîtra plus ,j'irai chez moi à la maison
car au moins je sais d'où je viens .
et parce que je le sais j'irai chez moi quand tout sera comme cela.
comment?
?
Comment ? L’interrogation revient chaque fois.
« Comment arrive- je à vivre ainsi ? »
Je ne crois pas a ces choses de cœur qui viennent dit-on naturellement. C’est une maladie.oui dans mon cas. Être pincé de part et d’autre dans son cœur par une histoire qui n’en est pas vraiment une. J’aime deux filles en même temps ou je les apprécie réciproquement ? je dis « comment »ce mot qu’on emploie quant on ne sait plus où on en est réellement.comment.je vis dans une sorte d’inexistence existante.ne plus savoir ce qui est, ce qui se passe mais être conscient que cela existe. C’est se lever un des ces 4 et être animé par une confusion indescriptible. Où l’on voit à la fois et le gouffre et le noir du tunnel mais jamais la fin.pas de sorti. Embrigader dans une espèce de rien qui existe quand même. Comment ?ce truc qui des fois n’a plus de sens à force d’en avoir trop eu auparavant. Comment. Mais pourtant j’existe toujours.oui une existence mais pas une vie. Je ne pense pas pouvoir vivre un jour à force d’avoir depuis l’existence, existé.je sens dans mon cœur un sorte de révolte sourde et muette. Pourquoi dans mon cœur cette aveuglante absence de lumière ? Laquelle j’aime ? Laquelle je n’aime pas ? Comment ? le cœur humain est très vaste, trop grande mais pas assez suffisante pour aimer du même amour deux êtres à la fois. Alors pourquoi cette confusion ?je comprends mais en même temps…
J’évolue vers ma fin certaine. Jamais je n’ai ressenti cela. Dans mon cas, il impossible que je fasse appel à un deus es machina parce que je vis dans une sorte de discontinuité continuelle. D’ailleurs je n’en ai point, c’est moi. Elle ou elle, plus rien n’a de sens puisque moi-même j’en suis dépourvue .comment ? Voyage. Oui un bon voyage ne me fera du mal. Mais il va falloir revenir et alors …
Comment ? Je perds la raison où plutôt le cœur. Comment j’arrive à vivre ainsi ? Mystère .Mythe. Comment ? Pour l’instant je suis dans ce néant existant et pesant .comment ?